Filming VarWild: Reptiles

La vie des reptiles en Provence


Serpents

Le Couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanusHermann, 1804)

Le Couleuvre de Montpellier c'est un grand serpent qui peut atteindre une taille totale de 2,55 m, bien qu'il ne dépasse qu'exceptionnellement la taille de 2 m, ce qui en fait le serpent le plus grand d'Europe. C'est un serpent diurne. Sa densité est généralement d'environ dix individus par hectare. Elle est la seule couleuvre venimeuse présente en France. Son venin est peu toxique. Elle ne possède pas de crochets fonctionnant comme ceux de la vipère. Cette couleuvre se reproduit d'avril à juin, les femelles pondant de 4 à 14 œufs sous un tas de feuilles ou de pierres. Si elle est acculée ou se sent en danger, elle peut parfois se dresser comme un cobra, souffler fortement pour impressionner son adversaire et, en dernier ressort, se rebiffer et mordre. Bien qu'elle soit venimeuse, le fait qu'elle possède une denture opisthoglyphe la rend généralement inoffensive pour l'Homme bien que des cas d'envenimations aient été observés. Ceci arrive dans des circonstances exceptionnelles, notamment si un doigt est inséré profondément dans la gorge du serpent. Dans un tel cas, la morsure s'accompagne d'une inflammation locale et de douleur, d'œdème et/ou de lymphangite, voire des symptômes neurologiques (paresthésie, dysphagie, ptôsis ou dyspnée) ou, exceptionnellement, d'une paralysis. Ces effets sont néanmoins passagers même si la guérison peut prendre plusieurs jour. (Wikipédia).



Le Couleuvre d'Esculape (Zamenis longissimus Laurenti, 1768)

La juvenile couleuvre d'Esculape (Zamenis longissimus Laurenti, 1768)

La Couleuvre d'Esculape est un serpent d'environ 110 cm à 160 cm de long (rarement 200 cm) au corps long et mince. La couleuvre d'Esculape fréquente les milieux clairs et ensoleillés mais fuit l'extrême chaleur. Elle vit au sol mais c'est un excellent grimpeur que l'on peut rencontrer posté dans les arbres et arbustes de 15 à 30 m. Elle se nourrit principalement de petits mammifères (campagnols) qu'elle étouffe par constriction ou de lézards. Elle grimpe dans les arbres et arbustes pour chasser les oisillons et manger les œufs. Les jeunes consomment surtout des lézards. Les mâles atteignent leur maturité vers la taille de 100 cm, les femelles vers 85 cm. La longévité est de 25-30 ans. C'est une espèce protégée en France. Il est totalement interdit de la capturer, de la blesser et a fortiori de la tuer. Asclépios, le Dieu-médecin des Grecs anciens, devenu Esculape à Rome, portait dans sa main droite un bâton entouré d'un serpent ; on pense de nos jours qu'il s'agissait de cette grande couleuvre à la brillante livrée. C'est aussi elle que l'on retrouverait autour du bâton d'Asclépios, de nos jours emblème des médecins (et de la coupe d'Hygie pour les pharmaciens). (Wikipédia).



Tortues


La tortue d'Hermann (Testudo hermanni)

La Tortue d’Hermann (Testudo hermanni Gmelin, 1789) sous-espèce hermanni, originaire de France, est une tortue terrestre et une espèce menacée de disparition. Elle habite le pourtour méditerranéenne et en France que dans le Var, principalement dans la plaine et le massif des Maures, et en Corse. Les populations sont en déclin et l’espèce est protégée. Dans la nature, l’espérance de vie de la tortue d’Hermann est environ 40 ans. La maturité sexuelle se développe vers 12 ou 13 ans. En moyenne la femelle pond 1 à 5 œufs. Comme toutes les tortues, cette espèce à sang froid (ectothermes) doit adapter son métabolisme à la température ambiante afin d'avoir une activité optimale. En période froide, elles cherchent à se protéger du froid. S'il fait trop chaud, elles doivent impérativement se mettre à l'ombre. Ce comportement varie donc selon l'heure de la journée, et selon la saison. Dans la nature, elles peuvent parcourir de longues distances pour aller boire (toutes les 2 semaines environ en période chaude). Tôt le matin, elles quittent leur gîte de nuit (dont elles changent chaque jour) dès qu'elles sont réchauffées et partent en quête de nourriture, des feuilles, des fleurs, des fruits, parfois des escargots et des vers. À midi, le soleil étant haut, elles se mettent au frais dans des buissons et ressortent en fin de journée. Dotées d'un excellent sens de l'orientation, elles se repèrent parfaitement dans l'espace grâce au champ magnétique terrestre et au soleil, et sans doute grâce à une très bonne olfaction et à la mémoire de leur environnement. En fin de journée, elles quittent leur gîte pour se nourrir à nouveau. En France, la tortue d’Hermann est fortement menacée par l’urbanisation des milieux naturels, les travaux forestiers et agricoles et les incendies. Les tortues sont attachées à leur lieu de vie (philopatrie), c'est pourquoi elles essaieront sans cesse d'y retourner si on les en déplace (ramassage). Certaines de celles qui ont survécu aux feux de 2003 ont été observées retournant sur leur lieu de vie ou continuant à le fréquenter malgré sa dévastation (lors du feu elles étaient en bord de rivière, ou dans des zones épargnées de feu). En espace naturel méditerranéen, les tortues creusent leur abri d'hivernation au pied d'un buisson, et en changent d'année en année, même s'il semblerait qu'elles hibernent quand même dans la même zone de leur domaine vital. Elles hivernent de mi-novembre à mi-mars. À ce moment, le rythme cardiaque et la respiration s'abaissent notablement. Elles ne dorment pas à proprement parler, il s'agit plutôt d'une sorte de léthargie. Les tortues en captivité doivent également hiverner, besoin vital pour elles. Les tortues en captivité ont sur leur carapace des écailles bosselées, appelées « dos de dragon ». Cette déformation de la carapace est liée à une malnutrition souvent observée en captivité. Pour éviter des croisements hybrides il n’est pas souhaitable de relâcher des tortues en captivités. La CEEP (Conservatoire Études des Écosystèmes de Provence) et la SOPTOM-Village des Tortues de Gonfaron, coordonne une enquête dans le Var et en Corse pour mieux connaître la situation de l’espèce afin de pouvoir la protéger. Vous pouvez participer à l’enquête (voir la fiche pdf).



La Cistude d'Europe (Emys orbicularis Linné, 1758)

La Cistude d'Europe se rencontre en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Cette espèce est répandue dans presque toute l'Europe, sauf dans les régions centrales et dans le nord. Elle est en forte régression dans le sud de la France. La cistude passe la plupart du temps dans des lieux boueux (ce qui lui vaut parfois le surnom de tortue boueuse). Elle vit donc dans les étangs, marais, canaux et lacs. Elle vit dans les canaux, les tourbières, les bras de rivière, les étangs, les eaux saumâtres et dans tous les autres milieux aquatiques où elle trouve des végétaux. Elle a besoin d'un sol meuble ou sableux et de zones ensoleillées pour déposer ses œufs. C'est une tortue de petite taille, en moyenne 14 cm, au maximum 20 cm, avec une carapace plate et légèrement bombée, rappelant la forme d'un galet. Cette carapace est lisse brun foncé noirâtre avec des rayures et des taches jaunes. Le plastron est brun avec un dessus jaunâtre. La peau est constellée de points jaunes. La queue est assez longue, même pour les femelles, et plus encore chez les jeunes. Les jeunes individus et les femelles ont les yeux jaunes tandis que les mâles ont les yeux rouges. Les mâles ont aussi une carapace plus plate que les femelles et sont généralement plus petits. Les femelles sont plus grandes que les mâles, ces derniers ayant une queue presque aussi longue que leur carapace. (Sources : Livre "Sur les traces des animaux"). Elle passe une grande partie de son temps posée sur des troncs émergés ou à flotter à la surface de l'eau, toujours prête à s'enfuir à la moindre alerte. À l'automne, la cistude s'enfouit dans la vase qui la protège du gel, pour redevenir active au printemps. La cistude est un animal très discret, elle est très farouche et plonge au moindre bruit, ce qui la rend très difficile à repérer. Mais avec patience on peut parfois la repérer se chauffant au soleil sur un rocher au milieu d'un ruisseau. Elle fait cela par groupes de dizaines d'individus, surtout en milieu de matinée. En plus son aspect grisâtre et terne, et sa carapace arrondie lui permet de se confondre avec des galets au fond des ruisseaux. Elle bénéficie d'une vie assez longue : de 60 à 70 ans environ (Jusqu'à 100 ans en captivité). La cistude est principalement carnivore, bien qu'avec l'âge elle se nourrisse de plus en plus de végétaux. La Cistude est intégralement protégée en France, mais dans certaines aires de sa répartition ses effectifs diminuent fortement. Autrefois cette tortue était très commune en Europe. (Wikipedia).



Lézards

        

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